TAUREAUX _ corrida

 LA CORRIDA ESPAGNOLE AVEC MISE A MORT

L'histoire démontre que la corrida n'a jamais été une tradition française, mais ne reflète que la médiocrité espagnole.

La corrida faisant partie de la "culture" espagnole, ses marchands de taureaux dits "de combat" recherchent dans les autres nations des âmes simplettes et naïves leur permettant de pouvoir faire prospérer leur fonds de commerce.

Le sud/sud ouest de la France répond présent et essaie même d'étendre cette pratique dans tout notre pays.

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Permettez moi de citer le Professeur Didier DUCHE, Chef de Service à l'hôpital de la Salpétrière à Paris :

« Les spectacles de violence constituent à l'évidence une source de traumatismes graves chez l'enfant. »

« Parmi ces spectacles, les corridas paraissent particulièrement traumatisantes et l'attrait du macabre trouve sa source durant l'enfance. Il est donc nocif de permettre à l'enfant d'assister aux corridas. »

« L'importance de l'ambiance dans le comportement agressif est certaine, de nombreuses études ethnologiques en ont apporté la preuve. »

« Il faut donc accorder une grande importance à l'imitation, chez l'enfant, des modèles agressifs des adultes, et il faut pour cela condamner les spectacles qui avivent l'agressivité. »

Est-ce la violence pour les jeunes de leur ville que désirent les aficionados ?

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L'Europe est frappée par le chômage.

Concernant ledit chômage, voici quelques précisions en rapport avec les corridas de taureaux :

=> L'Andalousie espagnole est la championne des corridas. Comme par hasard, son taux de chômage avoisine les 33 %.

C'est le plus élevé d'Europe.

=> Le Languedoc est le champion de France des corridas, et comme par hasard il est également le champion de France en ce qui concerne les taux de chômage, de délinquance et de mendicité auprès de l'État (subventions, indemnités, primes).

Est-ce cela que les aficionados souhaitent pour leur région ?

LA CORRIDA N'EST QUE L'EXPLOITATION COMMERCIALE DU SADISME HUMAIN, A DES FINS D'ARGENT FACILE, EN VENDANT DE LA VIOLENCE, DE LA SOUFFRANCE ET DE LA MORT.

L'Espagne a une réputation d'orgueil, d'arrogance, de machisme, de brutalité, mais absolument pas de sérieux, et ce pays se complaît dans la cruauté présente dans nombreuses de ses traditions.

Dans ses fêtes populaires, ses habitants ont élaboré des manières variées de torturer et mettre à mort des animaux, dans un but de distraction.

Quant au sud/sud ouest français, il n'a pas une bonne renommée. Étant incapable d'imagination positive, il est attiré par la cruauté des traditions espagnoles.

Cela se traduit par le massacre des tourterelles « pour le plaisir et la tradition », les corridas, la chasse en enfreignant les lois, le vol de chiens pour laboratoires vivisectionistes, etc...

L'éloge de ces pratiques entretient cette mauvaise réputation car l'apologie de la violence ne peut qu'alimenter cette violence.

Pensez vous réellement que l'esprit aficionados est capable de créer des entreprises sérieuses, compétentes pour concurrencer les firmes allemandes, japonaises ou américaines ?

Combien de prix Nobel ont été décernés à des espagnols ?

Utiliser la barbarie de la corrida dans le but de faire connaître sa ville à l'extérieur, c'est aller à contre courant de l'évolution de l'humanité, c'est faire passer ses habitants pour des sauvages, aux yeux des touristes.

Francis Cabrel : « Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule.»

Peut-être ne savez vous pas exactement se qui se cache avant le "spectacle" d'une corrida ?

Afin de vous l'expliquer, vous trouverez en attachement une étude faite par un curé du sud de la France.

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Les aficionados et les chasseurs prétendent être des personnes responsables, oeuvrant pour la préservation des traditions en vigueur dans leur région. Cependant leurs paroles et leurs actions, aussi estimables soient-ils, n'empêchent nullement leur comportement d'être influencé par leurs penchants instinctifs incontrôlés.

Et une grande somme de connaissances sur ces traditions peut aussi être le fait d'individus se comportant en parfait imbéciles heureux, de par leur impossibilité à déceler les tenants et les aboutissants, les causes premières et les conséquences futures des faits et actions référencés dans cette connaissance.

D'autre part, dans le cerveau d'une personne amorale, un certain savoir concernant un sujet particulier peut aussi l'amener à se considérer comme un être supérieur, induisant souvent un comportement instinctif que la langue française désigne par les mots "snobisme", "gloriole", "fatuité", "pédantisme", "suffisance", "bêtise", "prétention", "incompétence".

Ces aficionados affirment que la tauromachie est une "culture", et que la CEE de Bruxelles ne devrait pas se mêler de ce genre d'agissements.

Voyons ce que le dictionnaire nous donne comme définition pour ce mot :

Culture : « Ensemble des connaissances acquises, instruction, savoir. Ensemble de faits idéologiques communs à une masse de personnes considérées en dehors des distinctions de structure sociale, et diffusées en son sein. »

Dans la "culture" espagnole, la corrida avec mise à mort fait partie intégrante des activités de son Ministère des Beaux Arts.

Art : « Ensemble de moyens que l'homme emploie pour exciter des sensations, des sentiments, en particulier le sentiment du beau. Manière habile de faire quelque chose. »

Il est facile de déduire de tout ceci que ces deux mots "culture" et "art" ne prennent absolument pas en compte la morale, c'est à dire le bien et le mal, c'est à dire le comportement à adopter en face de certaines situations, c'est à dire la mission de l'âme sur cette terre.

Le comportement des amateurs de sanglante corrida espagnole avec mise à mort n'est que la conséquence de leur niveau de conscience, pratiquement inexistant, qui ne leur donne pas d'autre choix que de se conduire en sadique pour qui la cruauté est une raison de vivre.

Ceci est du au fait qu'ils ont été élevés dans une "tradition" archaïque à base d'inhumanité.

On peut donc en conclure que leur esprit ne se préoccupe uniquement que du monde matériel instinctif et corporel, duquel ils possèdent une certaine connaissance, mais que leur intelligence n'est pas suffisamment évoluée pour prendre conscience du monde spirituel, c'est à dire la véracité de l'âme et de sa mission terrestre.

La réalité est qu'ils confortent leur pays dans le monde satanique de la barbarie.

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Afin de camoufler la cruauté de leurs pratiques, les adeptes de la corrida essaient de nos jours de se présenter sous une face honorable, sous le subterfuge d'organisation de corridas dites "de bienfaisance."

Encore faut-il s'entendre sur la signification de ce mot :

Bienfaisance : « Action, inclinaison à faire le bien. »

Torturer sadiquement, faire souffrir et tuer des taureaux dans un but ludique est-il réellement un acte de bienfaisance ?

Bien sûr que non !

Interrogez votre conscience : est-ce que l'utilisation de la barbarie, dans le but de collecter de l'argent pour financer des recherches sur la guérison de maladies ne génèrerait pas automatiquement un karma négatif chez ceux qui la pratiquent ou l'encouragent ? Bien sûr que oui !

Ces soi-disantes corridas de bienfaisance ne sont qu'un prétexte pour satisfaire, une fois de plus, le besoin instinctif de sadisme des aficionados. Leur but réel étant de s'adonner à la sauvagerie et la cruauté, sous une étiquette faussement humanitaire.

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Pour les raisons karmiques, qui sont expliquées plus haut dans cet essai, l'éducation religieuse est désormais interdite dans nos écoles. Son but était d'enseigner la vision catholique de la métaphysique ( spéculation sur le sens du monde et la place de l'homme dans ce monde, la morale : le bien et le mal, le but final de la vie .) Ce genre d'éducation est désormais facultatif.

Aussi, de nos jours, seuls les enfants ayant des parents évolués spirituellement peuvent bénéficier d'un enseignement métaphysique sérieux qui les aidera à comprendre le vrai sens de la vie, à construire celle-ci positivement, afin d'éviter de futures désillusions.

Or ces parents ne sont pas légion !

Lecteurs adeptes de la cruauté, concernant l'éducation de vos enfants ainsi que ceux soumis à votre influence, tentez de comprendre que de par vos responsabilités, donc vos paroles, vos décisions et vos actes, votre implication sur le conditionnement du comportement futur de ces enfants, et même des adultes peu éduqués, peut être néfaste et malsain.

Ou bien vous favorisez indirectement leur initiation à l'abomination de la barbarie gratuite dans un but ludique par laxisme, ou par comportement sadique personnel de votre part, ou bien vous avez été influencé par des gens habiles pour qui la cruauté, est une raison de vivre.

Essayez d'admettre que votre véritable mission devrait être d'ouvrer au perfectionnement de votre propre niveau de conscience, ainsi que celui des personnes dépendant de vous, ceci en combattant la barbarie engendrée par les instincts.

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N'oubliez pas aussi que dans votre futur vous aurez à subir les conséquences de tous vos actes et prises de position à travers votre Karma personnel ( choc en retour. )

Si vous ne croyez pas au karma, prenez par exemple le cas de la médecine : essayez d'expliquer pour quelle autre raison, dès que cette science a réussi à éliminer des maladies, de nouvelles apparaissent inconnues jusqu'alors comme par exemple l'hépatite B, Ebola, le sida, Creutzfeld Jacob, etc...

Une trentaine de maladies nouvelles sont apparues ces vingt dernières années.

(Source : Comité Scientifique Pro Anima)

La science médicale peut désormais changer un organe corporel déficient et augmenter la durée d'une vie, mais elle ne pourra jamais effacer la dette karmique d'un individu .

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Réfléchissez à ceci : régulièrement des producteurs du sud/sud ouest de la France vident des camions espagnols de leurs produits, lesquels sont détruits sous prétexte de concurrence déloyale.

Par contre, ces mêmes producteurs du sud/sud ouest copient et encouragent, dans leur région, la tradition espagnole de corrida avec mise à mort. Ils sont incapables de comprendre que cette pratique favorise la consommation de produits venant d'Espagne, au détriment des leurs.

( Bêtise ? naïveté ? subtile manipulation espagnole ? à vous de juger .)

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Il est normal qu'en une seule lecture les personnes des catégories 1, 2 et 3, ainsi que les adeptes de la barbarie, ne puissent pas saisir l'entière signification de ce long message.

Il est aussi possible qu'en conséquence de leur faible niveau de conscience, ils me prennent pour un excentrique, un illuminé ou un fou.

Je le comprends, cependant permettez moi d'insister une dernière fois : gardez ces missives, étudiez en le contenu de temps en temps et, pourquoi pas, en fonction de l'éducation que vous avez reçue, essayez de déterminer si vous trouvez une autre explication au but réel des misères humaines de cette planète, ainsi qu'au fonctionnement de l'humanité avec toute sa barbarie passée, présente et à venir.

Dans le chemin de sa vie, il existe des moments ou un individu se trouve en face d'une bifurcation.

Il devra donc faire un choix.

Si celui-ci est bon son futur sera amélioré, sinon ce futur se chargera en épreuves supplémentaires.

Après étude de ce message, permettez moi de penser que votre vie se trouve devant une bifurcation, donc un choix.

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Pour terminer ce texte, puis-je vous suggérer de la méditer et ensuite vous interroger sur votre propre niveau de Conscience.

- Se rapproche-t-il de celui de l'Abbé Pierre ?

- Se rapproche-t-il de celui d'un tueur à gages ?

- Oeuvrez vous pour le bien des autres, ou alors vous servez vous des autres pour satisfaire un besoin instinctif de pouvoir ou de cruauté ?

Avez vous un tempérament de moine ? d'éducateur ? d'adepte de la barbarie ?

Étant des adultes, donc préparant l'avenir de vos enfants, j'ose espérer qu'il y aura un tréfonds de Conscience en vous qui vous interpellera et vous fera entrevoir un autre monde, d'autres responsabilités, un autre but dans la vie que celui de favoriser le sadisme et sa conséquence : la barbarie.

Peut-être aurez vous le courage de débattre avec vos collègues, famille et amis, des positions contenues dans cette lettre.

Cela pourrait en amener certains à réfléchir et prendre connaissance d'une réalité qui ne leur avait pas été communiquée auparavant.

PS : Ci-dessous quelques pensées à méditer.

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« Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »

Albert Einstein

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« Une société n'est vraiment juste, sociale, civilisée, que si elle respecte et protège l'animal. »

Professeur Alfred Kessler, Prix Nobel de physique

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« Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que de torturer un animal, c'est torturer une Conscience. »

Victor Hugo

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« Est-ce qu'on ne pourrait pas de nation en nation tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bêtes ?

De cet amour universel des bêtes par dessus les frontières, peut-être en arriverait-on à l'universel amour des hommes. »

Emile Zola

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« Science sans Conscience n'est que ruine de l'âme. »

Rabelais

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« Tant que l'Homme continuera à être le destructeur impitoyable des Êtres animés des plans inférieurs, il ne connaîtra ni la santé ni la paix. Tant que les Hommes massacreront les bêtes, ils s'entre-tueront.

Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la Joie et l'Amour. »

Pythagore

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« Tu ne tueras point.»

Jésus Christ

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La corrida dans toute son horreur

http://www.dailymotion.com/video/x5wsgf_a-twohour-killing-fr_animals

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Attachement :

Les propos du père Roger Pestre sur les corridas...(Extrait des nouvelles de Pech-Petit N° 14 Juillet1990)

Ceci vous concerne uniquement si vous êtes intelligents et si vous avez du coeur, un coeur qui sait aimer et comprendre les autres, tous les autres. En cela je ne veux pas vous dire seulement vos semblables, mais au-delà de ceux-ci, les animaux, tous les animaux qui agrémentent et réjouissent le coeur de l'homme ou du moins celui qui en possède encore un, car il y a des hommes qui n'en ont pas ou qui n'en ont plus, tellement l'orgueil et la bêtise, l'argent et l'intérêt sous toutes ses formes en ont pris la place.

Alors s'il vous reste tant soit peu de coeur et d'intelligence n'allez plus vous repaître de souffrances, de sang et de mort dans les diverses corridas, n'allez plus applaudir ces imbéciles en habits chamarrés qui font semblant de dominer plus forts qu'eux, alors que l'on a hypocritement affaibli les taureaux, afin que leur mort soit assurée et que leurs bourreaux en sortent vainqueurs aux yeux d'un public trompé.

Les amateurs de corridas et tous ceux qui les préparent, comme tous ceux qui les exécutent sont des rétrogrades, des attardés de l'histoire humaine des barbares sans conscience et surtout sans coeur, qui ne pensent qu'à leur argent et leur petite gloriole d'un jour.

Et dire qu'il y a des milliers d'imbéciles qui vont les applaudir et les encourager, afin qu'ils torturent et tuent des animaux que l'on a intentionnellement privés de leurs défenses naturelles.

C'est pourquoi il n'y a aucune gloire à tuer un taureau, mais bien au contraire de la cruauté et du sadisme doublés de profits éhontés et de mensonges déshonorants.

Notre monde moderne sans Dieu est pire que les peuples dits barbares de l'antiquité qui immolaient leurs victimes pour, croyaient-ils, apaiser l'ire des dieux. Nos prétendus héros sont assoiffés de gloire humaine, et peu importe les souffrances, le sang versé, les tortures et la mort d'êtres innocents, pourvu qu'ils remplissent leurs poches, eux et leurs complices qui ne valent pas plus cher et qui vivent du profit que leur procurent ceux qui fréquentent les arènes.

C'est pourquoi je demande à tous ceux qui liront ces lignes de boycotter les corridas, les animaux, eux ne tuent que pour manger et jamais par cruauté ou sadisme.

L'homme sans conscience fait ce qu'ils ne font pas et trouve dans l'absence de conscience (cette conscience ou raison qui devrait être la marque de sa supériorité) la raison de se comporter en brute et en abruti Voici pourquoi ce long préambule : savez-vous comment on conditionne les taureaux que l'on destine à la corrida ? Sachez-le et tenez en compte.

Merci pour eux !

La torture des taureaux commence avant la corrida elle-même, ils sont "préparés". Le procédé employé est très simple et vise à mieux les faire mourir lentement afin que le toréador et sa suite puissent l'abattre sauvagement.

Savez-vous que l'on enduit de vaseline les yeux du taureau pour que sa vue soit diminuée et qu'il ne puisse pas défendre avec toutes ses forces ? Il devient ainsi plus vulnérable et s'épuise plus vite à lutter. A cela s'ajoute du coton qu'on lui enfonce dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, cela pour que sa respiration soit plus difficile.

Avant d'entrer en scène", on lui assène des coups violents sur le dos avec des planches ou des sacs de sable pour l'épuiser avant le combat. Ces coups ne laissent aucune trace et le public n'en sait rien.

Il est de tradition aussi d'enduire ses pattes avec de la térébenthine, ce qui a pour effet de l'exciter, car celle-ci le brûle. Souvent aussi on lui introduit une aiguille cassée dans les parties génitales pour l'empêcher de "s'asseoir" ou de s'affaisser.

On lui lime les cornes pour le rendre plus vulnérable au toréador. Cela le désoriente, car celles-ci sont faites pour qu'il se défende tout naturellement, et il en est amoindri (1).

Pendant la corrida, le picador lui enfonce une lame - la puya - qui lui sectionne les muscles du cou. de là abondance de douleur, de sang perdu et diminution de force et d'agilité.

Dans cette blessure on lui plante les "banderilles" qui lui ouvrent les chairs, produisent une perte de sang ainsi qu'une douleur intense.

Après l'avoir ainsi épuisé, le matador - cet assassin idiot et cruel - s'approche du taureau pour démontrer" son art !

Il tue alors cette pauvre bête épuisée d'efforts mêlés de souffrances, sous les applaudissements indignes d'un public fanatisés et imbécile, en lui enfonçant une épée d'un mètre de long dans les poumons afin que l'animal meure étouffé par son propre sang.

Et si cette malheureuse victime du sadisme humain ne meurt pas assez vite, on lui plante un couteau dans la moelle épinière afin qu'il reste immobile et qu'on le croit mort !

Et que dire aussi des chevaux caparaçonnés dont on se sert pour lutter" contre le taureau amoindri ? Ces pauvres chevaux de corridas si fidèles, si affectueux et si obéissants à l'homme - qui souvent abuse d'eux par intérêt ou par gloire éphémère - qui font parfois les "frais" de ce genre de spectacle.

S'ils sont blessés, ils sont irrémédiablement condamnés à être tués. Si, en effet, le cheval est encorné, on obstrue sa plaie béante avec des chiffons ou de la paille afin d'empêcher ses entrailles de s'en échapper.

Il faut que le cheval "tienne" jusqu'à la fin de la "séance", comme un comédien irremplaçable.

Le cheval est alors tué comme le taureau et on le déclare "valeureux" (!) au combat.

Tas d'idiots qui n'avez pas le courage de vous battre vous-mêmes directement comme faisaient les rétiaires romains, en éliminant obligatoirement leur adversaire au combat. Pourquoi mettez-vous en avant des animaux innocents qui ne demandent qu'à vivre ?

Quand aurez-vous le courage de vous montrer tels que vous êtes en vérité, c'est-à-dire lâches et cruels, au lieu de vous prendre pour des héros. La force est celle qui sert non à dominer ou à écraser les autres, mais à les aider, les protéger.

L'on ne peut pas se servir d'un animal comme d'une chose, car l'animal a une âme et il vit, il souffre, et il aime !

L'argent que vous empochez devrait vous brûler les mains, parce qu'il est le produit du sang versé gratuitement et de l'orgueil insensé qui brûle votre âme.

La seule vérité de ces spectacles horribles, c'est l'agonie dans la souffrance gratuite, c'est la torture volontaire et sadique infligée à un animal plein de vie et qui ne demandait qu'à être heureux et a vivre sa vie c'est l'expression d'une cruauté barbare appliquée à un être créé par Dieu, pour la joie innocente de l'homme, et qui l'utilise mal et le dégrade, parce qu'il en est soit l'auteur soit le spectateur conscient.

Il faut que tous ceux qui organisent de tels spectacles, comme ceux qui y participent, sachent tous cette souffrance et fassent qu'elle cesse en boycottant les corridas !

Malheureusement ce genre de spectacle cache des intérêts économiques très importants, tellement vicieux, que ceux qui les organisent sont arrivés à faire subventionner cette barbarie au lieu de la supprimer.

Cher lecteur, faites votre profit de ces renseignements que sans doute, vous ignoriez, et aidez-nous à protéger la vie de tous les animaux en faisant que les hommes s'approprient leurs qualités en devenant raisonnables.

Montaigne disait "Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien". Et vous ?

(1) L'Afeïtado raccourcissement des cornes.

(2) Ensuite le public déguste la chair du supplicié!

Père Roger Pestre Curé de Saint-Paul 13013 Marseille

Noir comme du jais, œil luisant, poil soyeux, les naseaux ouverts,

les cornes en mouvement, il pénétra, leste comme un éclair, parmi

les matadors, resplendissants, de la tête aux pieds, des plus vives

couleurs.

En s’arrêtant soudain, agitant la queue il secoua la tête en

regardant les spectateurs, puis il poussa un beuglement furieux et

sec qui figea mon sang et fit trembler les airs.

« Où suis-je ? que me veut-on ? semblait dire le taureau. Je suis

né pour labourer, vivre au milieu des champs, et me voici enfermé,

seul, pour crèche l’aiguillon, le matador pour bouvier ! »

Deux vieux chevaux, les yeux bandés, le dos orné d’un pesant

picador, attendent, rapetissés, dans le cylindrique abattoir, que le

taureau les éventre, hélas

Piqué par l’un, par l’autre excité, le taureau, étonné, bondit de

tout côté, cependant que le cheval noir, vingt fois blessé, dans un

hennissement mortel fait ses adieux à son frère.

L’œil fermé pour toujours et le ventre grand ouvert de son museau,

badigeonné d’urine et de crotte, il semble lécher le sang qui a coulé

de son corps !

Et tu viens regarder cela, Toi ! femme de Toulouse !...

Le cheval rouant, boitant trainant la selle, laisse le taureau seul,

contre les mantelets et les capes, s’entamer les hanches et les épaules

aux piques, en beuglant de douleur, les cervelles à l’envers.

Il est mouillé de sueur, de sang, et cependant il fait fuir ses

bourreaux, avec lui venus d’Espagne ; un seul, chamarré d’or, qui

ne veut point reculer, est saisi par l’abdomen et secoué sans flegme.

Il tombe tel quel... et l’on applaudit

Le taureau lève la tête et agite la queue: pourquoi tout ce bruit, se

demande la pauvre bête ? Tu n’y comprends rien ? moi non plus

fichtre !

Chut ! on sonne à mort ! le taureau est épuisé ; vous fourreriez

une gourde au fond de ses naseaux ; il souffle comme un tuyau de

fontaine embarrassé et secoue les harpons en écoutant le clairon.

Le matador, beau comme un roi de carton ; taquine sans pitié,

puis saigne le ruminant, qui pirouette un instant en beuglant de

douleur, puis se débat sanglant, les quatre fers en l’air.

L’œil fermé pour toujours et le garrot ouvert, de son mufle,

badigeonné d’urine et de bouse, il lèche, aussi, le sang qui a coulé

de son corps !

Et tu peux regarder cela, Toi ! 

http://amiedesvaches1.blogspot.com/2011/06/corrida.html